« On ne peut pas tricher avec les rillettes !
Le résultat dépend de la qualité des matières premières, du rissolage et de la cuisson de plusieurs heures. »
Maurice Prunier
« Et de l’amour que chacun investit à les fabriquer ! »
Christian Prunier

MOYEN-ÂGE
Des sources historiques témoignent que, depuis les temps reculés de la fin du Moyen Âge, l’ancienne voie romaine reliant Le Mans à Chartres, était empruntée par les énormes troupeaux de porcs en route pour la région parisienne et l’important marché de Saint- Germain-en-Laye.
Plusieurs marchés aux bestiaux jalonnaient cette route, en particulier ceux du Mans, de Connerré et de Vibraye.

XVIIIe SIÈCLE
Témoignages, en Sarthe, de la transformation fermière du cochon en rillettes conservées dans des pots en grès.
Qu’elle porte le nom de rilles, risles, rihelles ou rillettes, cette préparation domestique charcutière devient, dès le XVIIIè siècle, l’apanage des campagnes de la Sarthe, de Touraine, d’Anjou et du Maine.

XIXe SIÈCLE
Au XIX ème siècle, la Sarthe devint naturellement un pays d’élevage porcins. Dans cette région de petites exploitations agricoles, toutes les fermes ont eu leur cochon à tuer pour le transformer en jambon, boudins, patês, andouilles…
Chacun utilisait alors les chutes de viande lors de la découpe du cochon pour confectionner les rillettes.
La rillette, ainsi que les Anciens la nomment parfois, n’est pas seulement un instant de gourmandise,
mais aussi un signe d’abondance, une réserve de nourriture pour l’hiver, un cadeau apprécié pour la famille et les amis.
L’utilisation de pots de grès s’est généralisée pour conserver et transporter les rillettes.
XXe SIÈCLE
C’est sous l’impulsion de quelques artisans sarthois que, dès le début du XXsiècle, les rillettes acquièrent leur notoriété nationale pour appartenir aujourd’hui au patrimoine de la gastronomie française.
Albert et Blanche Lhuissier, l’oncle et la tante de Maurice Prunier, sont sans doute les premiers à comprendre la valeur des rillettes de la Sarthe et la position privilégiée de Connerré : au centre d’une région productrice de cochon, accueillant un marché dynamique, situé sur la route de Chartre au Mans, une ligne de chemin de fer Paris – Bretagne, au passage du circuit de la Sarthe ( ancêtre des 24h du Mans).
Ainsi, dès 1900, le couple fait découvrir les rillettes aux cheminots qui les ramènent à Paris, et ils profitent du circuit de la Sarthe pour les distribuer.. Elles sont rapidement dégustées à Paris…
Leur génie commercial, leur esprit visionnaire de l’industrialisation sont à l’origine de la renommée des rillettes dites du Mans, qui trouve son origine à Connerré.

XXe SIÈCLE
C’est sous l’impulsion de quelques artisans sarthois que, dès le début du XXsiècle, les rillettes acquièrent leur notoriété nationale pour appartenir aujourd’hui au patrimoine de la gastronomie française.
Albert et Blanche Lhuissier, l’oncle et la tante de Maurice Prunier, sont sans doute les premiers à comprendre la valeur des rillettes de la Sarthe et la position privilégiée de Connerré : au centre d’une région productrice de cochon, accueillant un marché dynamique, situé sur la route de Chartre au Mans, une ligne de chemin de fer Paris – Bretagne, au passage du circuit de la Sarthe ( ancêtre des 24h du Mans).
Ainsi, dès 1900, le couple fait découvrir les rillettes aux cheminots qui les ramènent à Paris, et ils profitent du circuit de la Sarthe pour les distribuer.. Elles sont rapidement dégustées à Paris…
Leur génie commercial, leur esprit visionnaire de l’industrialisation sont à l’origine de la renommée des rillettes dites du Mans, qui trouve son origine à Connerré.

Enfin, en 1965, le Général de Gaulle en visite à Connerré déclare :
« Connerré est la Capitale des Rillettes. »
Il est accueilli par Maurice Prunier, 2ème génération de la Maison Prunier, alors membre du conseil municipal.